La Symphonie du Nouveau Monde


 Eh bien puisque nous voilà tous là, réunis, que le temps se gâte et qu’il fait de plus en plus froid, je vous propose de vous présenter l’une des oeuvres les plus populaires d’Anton Dvorak, la « Symphonie du Nouveau Monde »!
« Présenter » est un bien grand mot, l’essentiel est bien entendu de l’écouter et de trouver par vous-même ce dont vous avez besoin à l’intérieur…

Mais avant d’aller plus loin quelques précisions s’imposent: vous l’aurez compris, la « Symphonie N°9 » d’Anton Dvorak est l’une des oeuvres les plus connues de ce compositeur. 
Pour remettre cette oeuvre dans son contexte, ajoutons ceci : Anton Dvorak est tchèque. Il est né en 1841 à Nelahozeves, un petit village dans lequel son père est à la fois aubergiste et boucher. Tout comme bon nombre d’autres compositeurs célèbres, Anton manifeste des prédispositions en matière de musique. À cinq ans, il joue déjà du violon,  d’abord à l’auberge puis dans l’orchestre du village. Anton est par la suite envoyé à Zlonice en Autriche pour apprendre l’allemand, mais où il apprendra également l’orgue, le piano, l’alto et la composition grâce à son instituteur.

En 1857, Anton rejoint l’école d’organistes de Prague, étudie Mozart et Beethoven. Deux ans plus tard, âgé de 18 ans, il est embauché comme musicien, dans la partie d’alto d’un orchestre.  Il se passionne alors pour Wagner et à 30 ans connaît le succès grâce à ses propres compositions. 


C’est en 1873 qu’il épouse Anna Cermakova avec laquelle il devra malheureusement faire face aux décès de trois enfants. 
De voyages en invitations à travers toute l’Europe, la notoriété de Dvorak ne cesse de grandir. Pour autant lorsque le Conservatoire de New York lui propose la direction de l’orchestre, Anton Dvorak saute sur l’occasion et embarque en 1892 vers l’Amérique.
Certains disent que ce serait durant cette traversée qu’il aurait composé cette symphonie, d’autres avancent qu’il s’inspire des mélodies indiennes; toujours est-il que c’est à ce voyage que nous devons cette merveilleuse oeuvre musicale.

Maintenant je vous dirais bien de vous installer dans un fauteuil confortable, de battre la campagne en esprit, de mettre un vieux vinyle grincheux sur le gramophone et de fermer la porte… comme je le fis moi-même la première fois que j’ai écouté la symphonie n°9, pour en garder un souvenir impérissable… Ceci-dit à cette époque bénie, mon complice et moi avions tout deux l’âge requis pour être pardonnés de ne rien faire ;)

La Symphonie du Nouveau Monde

1er mouvement: https://www.youtube.com/watch?v=taCYw89gjeE

Comme dorénavant, ce temps est révolu pour tout le monde, pourquoi ne pas profiter d’une activité hautement intellectuelle (le repassage, la vaisselle, le ménage…) à laquelle on ne peut se soustraire pour jouir aussi d’un instant de bonheur musical ;)



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