La comtesse Greffulhe parties I et II

                Ne vous avais-je pas promis un article sur la comtesse Greffulhe? 
Souvenez-vous, celle à qui Fauré a dédié Pavane !

Comtesse Greffulhe, 1895

Eh bien, la voici en trois parties:

I. Une enfance dorée
II. Un mariage parfait?
III. Le désir de liberté 


La dernière partie sera publiée prochainement.

I. UNE ENFANCE DORÉE…

Élisabeth vers 1870
C’est en 1860 que née Élisabeth de Caraman-Chimay. Élisabeth possède dès lors la fortune, et une origine plus que respectable. Son père, Joseph de Riquet de Caraman-Chimay (1836-1892) est issue de la noblesse belge, 18ème Prince de Chimay (province située le long de la frontière entre la Belgique et la France). Sa mère, Marie de Montesquiou-Fécenzac, est une aristocrate française.


Château de Chimay


De plus, Élisabeth grandit dans une grande famille affectueuse de six enfants, versée dans l’Art et proche d’artistes tels que Chopin ou Liszt dont elle sera l’élève. Tous pratiquent un instrument de musique. Le père fait du violon, la mère du piano. Élisabeth, quant à elle, choisit le piano.  
Bien loin des habitudes de l’époque et de son milieu, Élisabeth reçoit une solide instruction, qui la conduira même à passer le brevet d’institutrice.


II. UN MARIAGE PARFAIT?

Mariage d’Élisabeth de Riquet de Caraman Chimay et de Henry Greffulhe
 1878

À 18 ans, Élisabeth possède la naissance, la beauté, l’intelligence, un certain talent de pianiste, d’artiste et un désir sourd d’être utile à la société, hérité de sa mère.
C’est donc sans surprise qu’elle fait la conquête à Paris, de l’excellent parti du moment, le vicomte Henry Greffulhe, après seulement deux entrevues. Ce jeune homme richissime de 29 ans, vient d’une famille protestante convertie au catholicisme, qui a fait fortune dans la banque. 
Le mariage est célébré en 1878, dans la l’église de Saint Germain-Prés, paroisse des Caraman-Chimay. Henry Greffulhe acquière par ce biais les origines prestigieuses d’Élisabeth.


Eglise de Saint Germain des Près vers 1925

        Cette alliance se révèle cependant très vite être un véritable fiasco. Élisabeth a un sentiment 
d’étouffement dans le château de Bois-Boudran dans lequel ils séjournent de l’automne au printemps
 pour la chasse. 

Château de Bois Boudran

De plus, ce mari idéal se montre par la suite libertin et tyran. Au final, du fils tant 
désiré par la famille, il n’en est rien. De leur union, naîtra Elaine leur unique fille (1882-1958).


Élisabeth Greffulhe et sa fille Élaine


La suite très prochainement…

Bibliographie: PALAIS GALIERA, La mode retrouvée - Les robes trésors de la comtesse Greffulhe, PARIS MUSÉES.

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