Nouvelle année, nouveau départ, nouvelle coupe de cheveux, nouveaux amis, nouvelles rencontres, nouveaux projets, bonnes résolutions, nouveaux stylos, crayons de couleurs bien taillés, cahiers neufs, nouvelles chaussures, nouveau cartable, nouveau sac… 

Et bientôt l’automne…
Que de perspectives enthousiasmantes pour cette rentrée! 
Voici quelques astuces pour commencer du bon pied, et ne pas se sentir débordée sitôt la première semaine!
  • On fait place nette! On sera suffisamment encombré d’ici un mois, ne superposons pas notre nouvel attirail sur les vestiges de l’an passé! Un grand rangement s’impose! De la brosse à dents dans la salle de bain à la table de chevet, en passant par la cuisine et le salon… Préparez vos étagères à accueillir vos nouveau livres de cours, aérez votre bureau. Pour avoir les idées claires, il ne faut pas être brusqué par un environnement encombré du sol au plafond!
  • A présent « nettoyage de printemps » (ou pas) sols, salle de bain, plans de travail, étagères si possible. N’oubliez pas les draps! AÉREZ, AÉREZ, AÉREZ! Couette, oreillers, couvertures… Il n’y à rien de mieux après cela, que de rentrer le soir dans des draps propres, qui sentent le frais, avec encore la marques des plis!
  • Peut-être que vous n’avez besoin de rien, et reprenez simplement votre travail, peu importe, on ne commence pas une année sans du matériel adéquate et neuf! Comme on dit « le bon matériels font les bons ouvriers ». Un agenda tout propre tout beau, avec des pages vierges à perte de vue! Ou un bien joli carnet pour noter toutes vos idées…
  • Il ne reste plus qu’à vous glisser dans un bon bain chaud, savonneux! Prenez le temps de prendre soin de vous, aussi immaculé(e)que le reste! Un pyjama propre et une boisson chaude revigorante, le tout profondément plongé dans un lit au carré…

Bonne rentrée!


Aujourd’hui, je souhaite vous livrer une recette secrète pour lutter contre les journées moroses… qui vient en complément d’un article précédent, suivez mon regard…

Depuis toujours, il y a eu de la musique dans la maison. Est-ce cela? Mystère! 
Mais quand il fait gris, qu’il fait froid, qu’on a passé une mauvaise journée, il y avait comme un air de Bach qui flottait dans l'air. C’est comme un cocon, à l’entrée duquel on laisse tout ce qui « nous prend la tête », pour pouvoir réfléchir clairement à nos problèmes.
Donc, en effet, ce n’est certainement pas une méthode exclusive! Personnellement je préfère l’option musique + cuisine, malheureusement ce n’est pas toujours possible!


Alors, pour vous inviter dans cette reposante atmosphère baroque, autant commencer par les variations de Goldberg! Ce ne sont que des variations relativement courtes qui s’enchaînent. Parfait pour ceux qui craignent de se lasser très vite d’une oeuvre complète ;)




        Déjà la mi-août et l’on songe avec excitation à la « Rentrée » prochaine, le retour de septembre et de l’automne, les jours qui raccourcissent, cette odeur significative et que l’on connait tous…


Mais ne nous empressons pas trop! Ces jours d’été sont précieux, eux aussi. La nature est à son apothéose, profitons-en!


Sortez! Regardez autours de vous! Cette danse que font les roses en éclosant unes à unes, le vent qui tourbillonne entre les branches des bouleaux, l’oiseau qui prend son envol! 


        Émerveillez vous qu’il y ait encore des choses que nous ne puissions contrôler… C’est notre pure source d’inspiration.  



C’est étrange comme certaines expériences que nous avons connues enfant se rappellent à nous toute notre vie. Quelques fois cela se traduit par une impression de déjà vu et l’on s’en aperçoit facilement, d’autres fois elles semblent impliquer notre réaction à un événement qui nous arrive aujourd’hui, attirance, rejet, joie, tristesse… Je ne sais pas si je suis claire? 
Peu importe!

C’est justement de l’un de ces souvenirs d’enfance dont je voudrais vous parler.  « La mélodie du Bonheur », qui donc n’a pas trouvé cette comédie musicale magnifique? On dirait qu’elle a été crée spécialement pour l’été, quand il fait très chaud et très beau. Pour les temps, où l’on va se promener en sandales dans les chemins poussiéreux, cueillir les cerises, et faire des bouquets de fleurs.
Comme souvent on fini par se lasser de notre jouet préféré. Les années passent puis vient un jour où nous retombons sur lui, son odeur, son apparence, sa musique, ou bien, on retrouve son ambiance à travers autre chose. Et lorsque nous décidons enfin de rouvrir cette boîte de pandore à laquelle nous ne pensions même plus, ou du moins pas consciemment, les même sensations que nous ressentions bien des années auparavant se raniment avec encore plus de forces qu’au premier jour. 


Peut-être que, comme moi, vous avez grandit au son vibrant sur une cassette-vidéo de  « Do, le Do, il a bon dos… », dans ce cas je vous invite instamment à visionner à nouveau ce merveilleux film!




Seconde option: peut-être, vous n’avez aucune idée de ce dont je suis en train de parler… L’alternative qui s’offre à vous est la suivante: 


2°. Organisez un bon moment que vous avez connu dans votre jeunesse, même si cela vous paraît puéril! 
Par exemple: Ici, en Finlande, on croise souvent des groupes de jeunes qui le soir venu vont investir les parcs de jeu pour enfants. Ils n’y viennent pas sérieusement, ils ont grandit et ont d’autres centres d’intérêts, un autre état d’esprit; cela ne les empêche pas de grimper sur l’araignée en corde ou d’aller discuter sur une balançoire… 

Voici pour les inconditionnels:

Do le do
Do, le do il a bon dos
Ré, rayon de soleil d'or
Mi, c'est la moitié d'un tout
Fa, c'est facile à chanter
Sol, la terre où nous marchons
La, l'endroit où nous allons
Si, siffler comme un merle
Et cela nous ramène à Do
Do, le do…

Mes joies quotidiennes

Pétales de roses et moustaches de chatons
Bonnes mitaines et bon feu qui brille 
Beau cahier quadrillé cheveux mouillés 
C'est là un peu de mes joies quotidiennes 

Gros mille feuilles tarte aux pommes fraîches 
Grand bol de crème dont on se pourlèche 
Belle oie sauvage qui s'envole dans la plaine
C'est là un peu de mes joies quotidiennes

Gaie robe claire coiffures en nattes 
Doux flocons blancs sur mon nez écarlate 
Les fleurs d'avril en bouquets qui reviennent 
C'est là un peu de mes joies quotidiennes 

Quand le chien mord quand l'abeille pique 
Quand ça marche mal 
C'est simple je pense à mes joies quotidiennes 
Et tout alors va très bien




* * *

A tout ceux qui n’ont jamais faim le matin, mais qui avaleraient bien quelque chose pour ne pas se sentir nauséeux toute la matinée, voici cette simplissime recette de smoothie spéciale petit-déj’, rapide à réaliser, énergique, et facile à avaler!

Il vous suffira pour une personne:
  • De jus de fruit (orange par exemple)
  • Une banane 
  • des flocons d’avoines (2-3 cuillères à soupes, pourquoi pas…)
  • un blender
  • un verre (vous pouvez toujours décider de le boire directement à la paille dans le blender, c’est vous qui voyez…)
Versez simplement dans le bol du blender, la banane coupée en morceaux, un demi verre de jus d’orange, les flocons d’avoines, et mettez en marche!
Quand la texture vous convient, il n’y a plus qu’à boire la potion magique!



RAPIDE     FACILE     DIGESTE     SUFFISANT

* * *



Comtesse Greffulhe, manteau en agneaux

III. Le désir de liberté

Sa Personne
Dès les premières années de son mariage, le retour du printemps  marque pour Élisabeth le retour des mondanités, et la fin de sa claustration. 
La « Saison » sera alors l’échappatoire de la Comtesse Greffulhe. A plusieurs reprises elle a pu remarquer la fascination qu’elle exerçait lors de ses apparitions. Son apparence, sa manière d’être, sa personne, sera sa revanche contre un mari libertin et tyrannique. 
A chacune de ses exhibitions, Élisabeth se veut prestigieuse, inégalable, n’importe quoi, quitte à virer à l’extravagance, du moment qu’elle n’est pas commune. C’est pour cette raison que la richesse de ses toilettes est dûment appréciée au Palais Galliera, qui reçoit ces pièces au fur et à mesure des donations des descendants. 

Robe d’intérieur, WORTH, vers 1897

En outre, les chroniques mondaines de l’époque relatent précisément la composition de ses toilettes, ce qui contribue à faire d’elle un modèle en matière de mode parisienne. Dans des archives manuscrites, Élisabeth se décrit elle même sous les traits de « la femme qui donne la mode ». Elle fut également dépeinte par bon nombre d’auteurs, qui nous permettent ainsi de mieux connaître la personnalité de cette femme et épouse parfaite selon toute apparence. Le meilleur exemple parmi eux est bien entendu Marcel Proust dans « À la recherche du temps perdu ». Le tableau qu’il fait de la duchesse de Guermantes s’inspire si clairement de la comtesse Greffulhe qu’il s’attirera à sa publication, les foudres de celle-ci, pour avoir exposé au grand jour l’échec de son mariage et l’intimité de ses relations avec son cousin.
En 1890, invité à séjourner au château de Bois-Boudran par la Comtesse, Paul César Helleu  tente lui aussi de capturer Élisabeth « sur le vif » à travers une série de croquis. Cependant l’intimité reflétée dans ces dessins ne leur permettront pas plus tard d’être exposés. C’est durant la même année qu’il réalisera le magnifique portrait en pied de la Comtesse Greffulhe.


Paul César Helleu, croquis de la Comtesse Greffulhe:










         Si les chroniques mondaines prennent un soin particulier à décrire les toilettes de la Comtesse, ses couturiers et fournisseurs ne sont néanmoins jamais révélés: Worth, Fortuny, Babani, Lanvin, Poiret… Pour cause, Élisabeth entretien avec eux une relation spéciale. Si l’on en croit Robert de Montesquiou-Fécenzac, après que ces derniers aient présenté toutes leurs nouvelles créations, à la mode, elle clôturait la séance par un « Faites-moi tout ce que vous voulez…. qui ne soit pas ça! ».
         Sa répulsion pour la banalité pouvait la conduire par ailleurs à faire réaliser ses propres créations. Il en est ainsi d’une robe rose pâle de Worth qu’elle aurait portée lors d’une Garden Party à Versailles, et dont on soupçonne que le motif floral imprimé dessus soit de son propre fait (elle expose quelque mois plus tard une peinture sur tissus semblable, représentant à peu près la même orchidée dans des tons mauves).


Robe Garden Party, portée en 1894 lors d’une garden party donnée à Versailles, Worth.

Voici quelques une des pièces phares de la Comtesse Greffulhe:




A GAUCHE: Robe Garden Party, portée en 1894 lors d’une garden party donnée à Versailles, Worth.
Cape du soir, en réalité il s’agit d’un manteau d’apparat de la région de Boukhara (Ouzbékistan) offert par le tsar Nicolas II en 1896, la Comtesse le fait remanier par Worth en 1904… afin de pouvoir le porter!
A DROITE: Robe de jour, Maison Soinard, vers 1887

« Robe aux Lys », Worth, 1896



Paul Nadar, Portrait de la Comtesse Greffulhe, en robe du soir de Worth, dite « robe aux Lys », 1896

Être utile à la société

C’est à sa mère qu’Élisabeth doit son désir de se rendre utile à la société. Et cette ambition va se traduire de trois manières différentes:
   
Tout d’abord, par les Arts. Élisabeth, comme son dandy de cousin, s’implique énormément dans les mouvements d’avant garde de son époque. Elle promeut de nombreux artistes comme Schönberg, Edward Elgar, Paul César Helleu… Elle fait venir les ballets Russes de Diaghilev à Paris, et contribue à la gloire de Fauré et St Saëns.



D’autre part, son entremise, permet de faire évoluer le domaine scientifique. Elle joue un rôle important dans le financement du projet de l’Institut Radium de Pierre et Marie Curie. En outre, c’est grâce à la Comtesse Greffulhe qu’Edward Branly réussi à mener à bien ses recherches sur la téléphonie sans fil, en lui faisant obtenir la moitié du prix Osiris.
Élisabeth Greffulhe ne reste pas non plus indifférente au domaine politique. La villa de Dieppe peut ainsi accueillir tour à tour le prince Sagan, Lord Lytton ambassadeur d’Angleterre ou le futur président Deschanel à titre parfaitement amical et que ce soit dans l’un de ses salons que se signe l’Entente Cordiale entre le Prince de Galles, futur Edward VII et Delcassé! Son implication lui vaudra d’être accusée par Léon Daudet d’être à la solde de l’Allemagne, en 1918, en raison de son soutient à Joseph Caillaux. 



Robe Byzantine, robe que la Comtesse porta au mariage de sa fille Elaine, le 14 novembre 1904, et dont la beauté éclipsa la mariée même…


IV. UN AUTRE SIÈCLE…

La première guerre mondiale voit l’émergence d’une société nouvelle dont elle n’est plus le centre, ni la figure emblématique. Élisabeth se tourne peu à peu vers des activités plus prosaïques. Elle se consacre plus volontiers aux pastels et introduit les courses de lévriers… Bien qu’elle tienne toujours salon, celui-ci est détrôné par celui de Beaumont.

 Philip Alexius de Laszlo, La Comtesse Greffuhle,1905.

En 1932, la mort de son mari va laisser place à une longue période de troubles. En effet l’une des ses nombreuses maîtresses, la comtesse de la Béraudière intente sans succès un procès à Élisabeth afin de s’accaparer l’héritage. Cet épisode fait les gorges chaudes de la presse parisienne, et Élisabeth Greffulhe passe de fait pour « la femme la plus trompée de Paris ».
Elle verra également la seconde guerre mondiale avant de s’éteindre à l’âge de 92 ans, en 1952, sur les bords du lac Léman en Suisse, là où son médecin lui avait conseillé de se rendre pour sa santé. 



Manteau de jour, J. Lanvin, 1936.







Source: PALAIS GALLIERA, La mode retrouvée - Les robes trésors de la comtesse Greffulhe, PARIS MUSÉES.














                Ne vous avais-je pas promis un article sur la comtesse Greffulhe? 
Souvenez-vous, celle à qui Fauré a dédié Pavane !

Comtesse Greffulhe, 1895

Eh bien, la voici en trois parties:

I. Une enfance dorée
II. Un mariage parfait?
III. Le désir de liberté 


La dernière partie sera publiée prochainement.

I. UNE ENFANCE DORÉE…

Élisabeth vers 1870
C’est en 1860 que née Élisabeth de Caraman-Chimay. Élisabeth possède dès lors la fortune, et une origine plus que respectable. Son père, Joseph de Riquet de Caraman-Chimay (1836-1892) est issue de la noblesse belge, 18ème Prince de Chimay (province située le long de la frontière entre la Belgique et la France). Sa mère, Marie de Montesquiou-Fécenzac, est une aristocrate française.


Château de Chimay


De plus, Élisabeth grandit dans une grande famille affectueuse de six enfants, versée dans l’Art et proche d’artistes tels que Chopin ou Liszt dont elle sera l’élève. Tous pratiquent un instrument de musique. Le père fait du violon, la mère du piano. Élisabeth, quant à elle, choisit le piano.  
Bien loin des habitudes de l’époque et de son milieu, Élisabeth reçoit une solide instruction, qui la conduira même à passer le brevet d’institutrice.


II. UN MARIAGE PARFAIT?

Mariage d’Élisabeth de Riquet de Caraman Chimay et de Henry Greffulhe
 1878

À 18 ans, Élisabeth possède la naissance, la beauté, l’intelligence, un certain talent de pianiste, d’artiste et un désir sourd d’être utile à la société, hérité de sa mère.
C’est donc sans surprise qu’elle fait la conquête à Paris, de l’excellent parti du moment, le vicomte Henry Greffulhe, après seulement deux entrevues. Ce jeune homme richissime de 29 ans, vient d’une famille protestante convertie au catholicisme, qui a fait fortune dans la banque. 
Le mariage est célébré en 1878, dans la l’église de Saint Germain-Prés, paroisse des Caraman-Chimay. Henry Greffulhe acquière par ce biais les origines prestigieuses d’Élisabeth.


Eglise de Saint Germain des Près vers 1925

        Cette alliance se révèle cependant très vite être un véritable fiasco. Élisabeth a un sentiment 
d’étouffement dans le château de Bois-Boudran dans lequel ils séjournent de l’automne au printemps
 pour la chasse. 

Château de Bois Boudran

De plus, ce mari idéal se montre par la suite libertin et tyran. Au final, du fils tant 
désiré par la famille, il n’en est rien. De leur union, naîtra Elaine leur unique fille (1882-1958).


Élisabeth Greffulhe et sa fille Élaine


La suite très prochainement…

Bibliographie: PALAIS GALIERA, La mode retrouvée - Les robes trésors de la comtesse Greffulhe, PARIS MUSÉES.

De retours! Navrée de cette semaine d’absence mais l’incident technique est réparé!

               Nous n’étions pas en train de parler marins ;) 
      En voilà un qui vient de débarquer, jeune recrue de la Marine, mais promis à un grand avenir!


Chut!… Ne le dérangeons pas, il rêve à son prochain voyage…



Attendons tout à l’heure, il pourra tout nous raconter! 
       















Lorsque jeune mousse, ils prenaient tour à tour leur quart de veille, lui et ses camarades…








Qu’ils ont traversé la Baltique, l’Atlantique, les Caraïbes et les Bermudes…










Lorsqu’ils se firent accoster par des pirates, puis qu’ils débarquèrent à Singapour…















Ah, si vous saviez ce que c’était…

***
"Y-a du roulis,"
"Y-a du tangage,"
"Y-a des coups de charia, de la tempête!"
"Mais comme on est pas des mauviettes!"
"De tous les métiers c’est le plus joli!"

***

Bis

***